Persona

L’ensemble de la collection « Persona » repose sur la rencontre de femmes profondément inspirantes aux énergies rayonnantes. Chaque tenue est un hommage à une personne spécifique en soulignant, voire exacerbant ces féminités singulières. Au-delà de l’influence formelle et esthétique, les pièces tendent à se rapprocher au plus près de ces modèles en les concevant sur-mesure pour elles. Ce processus est une manière d’affirmer une envie d’ancrer dans le réel la pratique de la mode parfois jugée hors-sol.

Ces vêtements-hommages sont traversés par diverses références artistiques, en puisant dans les motifs et les coupes des années 1970 ainsi que dans les codes historiques des robes de cour du 18e siècle et des crinolines du 19e siècle. Ces influences sont simplifiées, retravaillées avec des détails sportswear, et intégrées dans une garde-robe contemporaine.

Cette collection se démarque par son engagement en faveur de l’éco-responsabilité, utilisant exclusivement des tissus de deadstock provenant de diverses sources, allant des usines de workwear en Belgique aux chutes de productions et aux restes de matières de collections précédentes. Nos créations ont donc été guidées par un choix d’étoffes réduit difficiles à associer de prime abord.De cette poésie des contraintes découle un vestiaire fort et assumé.

Par son engagement sensible, son travail délicat des matières, ses couleurs vibrantes, ses coupes assumées, mais aussi par sa radicalité écologique, cette collection défend une mode rayonnante, éclectique, légère et optimiste.

 

Mais qui sont les femmes qui se cachent derrière Persona? 

 

Camille Aumont-Carnel, incarne une des voix françaises du féminisme contemporain. Son compte Instagram @jemenbatsleclito est devenu une plateforme incontournable avec plus de 650k abonnés, où elle aborde avec humour et sans tabou la sexualité. Entrepreneure, autrice et militante,  elle est un symbole d’émancipation pour les femmes grâce à sa personnalité solaire et son discours décomplexé.

Alice Pfeiffer, journaliste de mode engagée, possède un master en Gender Studies de la London School of Economics. Son expertise se concentre sur les questions de genre dans l’industrie de la mode. Elle a collaboré avec des publications prestigieuses telles que le New York Times, The Guardian, Le Monde, Dazed&Confused, i-D UK, Antidote, les Inrocks ou encore Nylon mag. Son discours pointu et féministe explore les aspects sociologiques du vêtement et des problématiques de genre.

Claude-Emmanuelle Gajan-Maull, artiste multidisciplinaire, mannequin, actrice et DJ, adopte une approche militante sur les réseaux sociaux en dénonçant les oppressions patriarcales et en abordant ouvertement son parcours et la construction de son identité en tant que femme. Son récit sans tabou, dépeignant une quête de soi et d’acceptation, attire une influence croissante, la positionnant parmi les personnalités incontournables parisiennes.

Pauline Anna Gudet, ancienne danseuse classique devenue soliste au Crazy Horse, évolue aussi en tant que directrice artistique et réalisatrice. Connue pour son humour et son approche décomplexée sur les réseaux, elle prépare un documentaire sur la vie des danseuses du Crazy Horse, offrant ainsi un regard unique et intimiste sur les coulisses du monde emblématique du cabaret, sortie prévue en 2024.

Hanane est la muse originale de Marguerite, ayant porté ses designs depuis plusieurs années, et étant une inspiration directe de plusieurs de ses créations. Entre ses allers-retours entre Paris et Bruxelles, ses emplois dans le mannequinat et ses études en accompagnement psycho-éducatif, elle s’investit pleinement pour réaliser son rêve de vivre de sa passion.

Crédits
Photographe: Hervé Tenot, Mannequins: Camille Aumont-Carnel, Alice Pfeiffer, Claude Emmanuelle Gajan-Maull, Pauline Anna Gudet et Hanane, MUA: Shin Feneste, Hair: Eve Burnet, Artwork: Dimitri Mallet, Stagiaires de collection: Quentin Cayol, Hajer Achour et Léa Nacus, un grand merci à Muze Studio